Suppression de quelques chaînes analogiques

Les modalités de la transition devront tenir compte des intérêts du public et de ceux des diffuseurs.

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Dans un projet de révision d'ordonnance mis en consultation jeudi jusqu'au 30 mars, le Département de la communication (DETEC) veut permettre à un fournisseur de services de télécommunication de renoncer totalement ou partiellement à l'obligation de transmettre dans une technologie, si celle-ci n'est plus utilisée que de manière marginale par le public et qu'une autre offre est proposée.

Concrètement, il s'agirait de ne plus obliger les réseaux par câble de recourir à l'analogique. Un seul canal de télévision diffusé via cette technologie mobilise en effet autant de place que dix canaux numériques. Maintenir le même programme en parallèle empêche le développement de nouvelles offres numériques, rappelle le DETEC.

Disparition progressive

Et les téléréseaux sont désavantagés par rapport à des concurrents qui ne sont pas tenus de de diffuser en analogique comme Swisscom TV. L'obligation faite aux câblo-opérateurs porte actuellement sur une vingtaine de chaînes, dont celles de la SSR, les chaînes de la région bénéficiant d'une concession et huit stations étrangères (arte, TV5, 3Sat, ARD, ORF 1, France 2, Rai Uno, Euronews).

Selon le DETEC, à qui il reviendrait de définir les modalités du passage au tout numérique, un scénario réaliste consisterait à lever d'abord l'obligation de diffuser les programmes étrangers. Puis viendrait le tour des deuxièmes programmes de la SSR avant une levée complète de toute obligation de diffusion analogique.
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