- LeoNouveau regard
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[TPS-CanalSAT] interview Rodolphe Belmer
Jeu Fév 08 2007, 18:50
Interview du directeur général de Canal, parue dans Le Monde du jeudi 8 février
Après la fusion Canal+ - TPS, comment allez-vous réorganiser les chaînes doublons ?
Il y a deux catégories de chaînes. Celles que nous détenons et celles que CanalSat ne fait que diffuser. Nous allons réorganiser les chaînes à doublon que nous possédons. Concernant les chaînes cinéma, nous allons fusionner les huit chaînes de TPS et les six de CanalSat en une seule offre qui couvrira des thématiques pertinentes et attractives. Au final, nous proposerons sept chaînes thématiques : quatre issues de Cinecinema et trois de TPS, qui prendront toutes le label Cinecinema. nous conservons Cinecinema Premier, Emotion, Frisson et Famiz - qui deviendra Family à terme -, et les chaînes de TPS seront rebaptisées Cinecinema Star, Cinecinema Culte, tandis que Cinétoile deviendra Cinecinema Classic. En revanche notre vocation n'est pas de nous substituer aux éditeurs indépendants pour réorganiser les chaînes qui ne nous appartiennent pas.
Et concernant les chaînes de sport ?
Nous proposerons une offre assez complète avec quatre chaînes : Canal+, qui reste le concentré des meilleurs événements sportifs ; Canal+ Sport avec les événements "premium" (exclusifs) dans leur intégralité ; Sport +, chaîne de tous les sports et enfin Infosport, chaîne d'informations sportives. Il restera du sport sur TPS Star avec, par exemple, deux championnats européens de Ligue 1.
La reprise de TPS Star sur d'autres bouquets, notamment ceux des fournisseurs d'accès à Internet, change-t-elle quelque chose pour Canal+ ?
TPS Star, qui restera une chaîne "premium", est déjà sur le câble. Elle ne présente pas une menace particulière pour Canal+. Il y a de la place pour une deuxième chaîne "premium". Notre idée est de segmenter le marché de la télévision payante avec des offres de différents niveaux : le haut de gamme (Canal+), le milieu de gamme (TPS Star) et une offre d'entrée de gamme (Ciné cinéma). Je pense que le marché est à maturité pour cette segmentation.
Quelles sont vos marges de manoeuvre vis-à-vis de ces nouveaux opérateurs ?
Notre réponse est obligatoirement éditoriale avec des offres exclusives, originales et très attractives. Nous ne devrions pas avoir de problèmes de développement de notre parc de 5,1 millions d'abonnés si nos programmes continuent d'être stimulants. C'est dans cette perspective que nous allons développer encore davantage Canal+ le bouquet pour offrir plus de contenu aux abonnés. Nous préparons d'ailleurs une nouvelle chaîne pour enrichir cette offre.
Estimez-vous que Canal+ a réussi sa rentrée avec ses nouvelles émissions ?
Globalement, oui. Nos programmes souffrent en journée mais l'avant-soirée ainsi que les premières et secondes parties de soirées fonctionnent très bien. L'émission de Thierry Ardisson commence à trouver ses marques, "Le grand journal" renoue avec les meilleurs scores et a enregistré son record mardi - 2 millions de téléspectateurs - pour une spéciale François Bayrou. Le magazine politique de Laurence Ferrari, qui a bien démarré, séduit les jeunes. Il faut du temps pour installer les nouveautés car sur Canal + ce sont souvent des créations, des concepts hybrides.
Allez-vous poursuivre votre politique de fictions d'actualité ?
Oui, mais la fiction française n'est pas encore un motif explicite d'abonnement même si elle porte l'image de créativité de la chaîne. Nous avons déjà une veine de films hyperréalistes et nous allons explorer d'autres thèmes comme la comédie. Il faut que nous arrivions à produire des séries en douze épisodes pour fidéliser le téléspectateur. C'est une question de moyens et de prise de risque.
En cette période électorale, "Les Guignols de l'info" sont-ils sous surveillance ?
Non. Ils restent libres et indépendants. Je demande simplement aux auteurs, comme à l'ensemble de la chaîne, de ne pas militer ni de s'aligner derrière un candidat. Leur approche de la politique est, et doit être, impartiale et se situer dans le rire et la caricature. Ils seront présents lors des soirées électorales que nous sommes en train d'élaborer avec Laurence Ferrari.
Après la fusion Canal+ - TPS, comment allez-vous réorganiser les chaînes doublons ?
Il y a deux catégories de chaînes. Celles que nous détenons et celles que CanalSat ne fait que diffuser. Nous allons réorganiser les chaînes à doublon que nous possédons. Concernant les chaînes cinéma, nous allons fusionner les huit chaînes de TPS et les six de CanalSat en une seule offre qui couvrira des thématiques pertinentes et attractives. Au final, nous proposerons sept chaînes thématiques : quatre issues de Cinecinema et trois de TPS, qui prendront toutes le label Cinecinema. nous conservons Cinecinema Premier, Emotion, Frisson et Famiz - qui deviendra Family à terme -, et les chaînes de TPS seront rebaptisées Cinecinema Star, Cinecinema Culte, tandis que Cinétoile deviendra Cinecinema Classic. En revanche notre vocation n'est pas de nous substituer aux éditeurs indépendants pour réorganiser les chaînes qui ne nous appartiennent pas.
Et concernant les chaînes de sport ?
Nous proposerons une offre assez complète avec quatre chaînes : Canal+, qui reste le concentré des meilleurs événements sportifs ; Canal+ Sport avec les événements "premium" (exclusifs) dans leur intégralité ; Sport +, chaîne de tous les sports et enfin Infosport, chaîne d'informations sportives. Il restera du sport sur TPS Star avec, par exemple, deux championnats européens de Ligue 1.
La reprise de TPS Star sur d'autres bouquets, notamment ceux des fournisseurs d'accès à Internet, change-t-elle quelque chose pour Canal+ ?
TPS Star, qui restera une chaîne "premium", est déjà sur le câble. Elle ne présente pas une menace particulière pour Canal+. Il y a de la place pour une deuxième chaîne "premium". Notre idée est de segmenter le marché de la télévision payante avec des offres de différents niveaux : le haut de gamme (Canal+), le milieu de gamme (TPS Star) et une offre d'entrée de gamme (Ciné cinéma). Je pense que le marché est à maturité pour cette segmentation.
Quelles sont vos marges de manoeuvre vis-à-vis de ces nouveaux opérateurs ?
Notre réponse est obligatoirement éditoriale avec des offres exclusives, originales et très attractives. Nous ne devrions pas avoir de problèmes de développement de notre parc de 5,1 millions d'abonnés si nos programmes continuent d'être stimulants. C'est dans cette perspective que nous allons développer encore davantage Canal+ le bouquet pour offrir plus de contenu aux abonnés. Nous préparons d'ailleurs une nouvelle chaîne pour enrichir cette offre.
Estimez-vous que Canal+ a réussi sa rentrée avec ses nouvelles émissions ?
Globalement, oui. Nos programmes souffrent en journée mais l'avant-soirée ainsi que les premières et secondes parties de soirées fonctionnent très bien. L'émission de Thierry Ardisson commence à trouver ses marques, "Le grand journal" renoue avec les meilleurs scores et a enregistré son record mardi - 2 millions de téléspectateurs - pour une spéciale François Bayrou. Le magazine politique de Laurence Ferrari, qui a bien démarré, séduit les jeunes. Il faut du temps pour installer les nouveautés car sur Canal + ce sont souvent des créations, des concepts hybrides.
Allez-vous poursuivre votre politique de fictions d'actualité ?
Oui, mais la fiction française n'est pas encore un motif explicite d'abonnement même si elle porte l'image de créativité de la chaîne. Nous avons déjà une veine de films hyperréalistes et nous allons explorer d'autres thèmes comme la comédie. Il faut que nous arrivions à produire des séries en douze épisodes pour fidéliser le téléspectateur. C'est une question de moyens et de prise de risque.
En cette période électorale, "Les Guignols de l'info" sont-ils sous surveillance ?
Non. Ils restent libres et indépendants. Je demande simplement aux auteurs, comme à l'ensemble de la chaîne, de ne pas militer ni de s'aligner derrière un candidat. Leur approche de la politique est, et doit être, impartiale et se situer dans le rire et la caricature. Ils seront présents lors des soirées électorales que nous sommes en train d'élaborer avec Laurence Ferrari.
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