Une nouvelle initiative anti Billag est lancée

T.T.C. Diffusé ce Lundi 05/02 à 20h12
TV, les coûts, les coulisses

Un journal télévisé combien ça coûte? Quel est le salaire de Darius? Reportage dans les coulisses du 19h30 et du 20h de France 2
De Bastian Baker à la Chaîne du Bonheur... à quoi sert la reevance? Peut-on la remplacer par de la pub?
Payer ce que l'on consomme, combien ça coûterait? TTC fait l'addition.
C'est l'homme qui va révolutionner le service public... le patron de la RTBF Jean-Paul Philippot est notre invité

à revoir sur le site de la RTS.

Sommaire
Emission entière 30:54 Minutes

1 Coûts TV - France 2 vs RTS 06:02 Minutes

2 Séquence didactique 02:10 Minutes

3 La redevance 05:43 Minutes

4 Notre invité: Jean-Paul Philippot 06:32 Minutes

5 Pay per view 03:47 Minutes

6 Ressources publicitaires suffisantes? 04:40 Minutes

maikagirl82 a écrit
Quant à la RTS1 et RST2, bien que proposant d'excellentes émissions culturelles, je regrette qu'elle dépense notre pognon pour la rediffusion des épisodes de Starsky et Hutch. C'est d'une absurdité



Rediffuser "Starsky et Hutch" (vieille série multi diffusée) ne coûte pratiquement rien (surtout en comparaison d'émissions culturelles, d'information ou fictions inédites); c'est comme passer de la musique à la radio…
Une solution low cost appliquée par de nombreuses petites chaines TV du câble (pour les vieilles séries) et radios FM françaises privées (pour la musique) aux moyens limités… l'avenir de la RTS ???

Les anciennes séries ne coûtent plus si cher...

Julien a écrit:Faut peut être pas exagérer non plus, ça serait pas la fin de la RTS, mais elle serait amaigrie

Non c'etait juste pour dans 3 ans, y reste de la marge avant l'écran noir.

A revoir en replay, ca passe toutes les 15 minutes.  

c'est bon, je viens de voter...  

pour les personnes prenant en cours de route cette discussion, une bonne lecture:
nobillag-non.cvpwp.ch/wp-content/uploads/2017/12/Argumentarium-lang-franz.pdf

La chaîne de Bolloré Canal+ en a parlé. Dans l'émission médias Le Tube(l'une des rares émissions que je regarde de la chaîne.) il y'a eu un reportage au sujet de l'initiative No Billag:

Le point positif de cette votation est que pour une fois ,ça fait parler de la Suisse chez le pays voisin

très intéressant ce reportage..

Excellent le reportage.

2 sondages sont sorti ce mercredi 21 février.

Le non à l'initiative No Billag se renforce, selon le 2e sondage SSR
Panel de 1400 personnes ayant le droit de vote.

Troisième sondage Tamédia, rien ne va plus pour No Billag
Panel de 14000 personnes quelconques.

Au vu de cela il est temps de réfléchir à la transformation rapide de la SSR pour à l'avenir diminuer la redevance au environ de 300.- comme l'a souligné Madame Leuthard lors de l'émission infrarouge de la semaine dernière.

Quand aux grincheux et mauvais perdant soit ils participent à ce chantier, ou alors qu'ils rentrent à la niche !

JM

Je ne comprends définitivement pas pourquoi, à Bern, on refuse de prélever la redevance au travers de nos impôts, selon les revenus de chacun.
On ne souhaite pas que la RTS fonctionne sous la forme d'un abonnement (je le comprends tout à fait) et pourtant on prélève cette taxe sous cette même forme.
Ça me dépasse.

Est-ce que les calculs démontrent qu'un tel impôt rapporterait moins que le système actuel, ce qui tendrait à prouver que les medias publiques suisses sont au dessus des moyens des citoyens ? Ou y a-t-il une bonne raoson à cela ?

Dans les deux cas proposés, aucune solution ne me convient, ce sera un vote en blanc, pour moi. Finalement, aucun des deux camps n'aura su me convaincre ni même me rassurer avec ses arguments.

mnms a écrit:Je ne comprends définitivement pas pourquoi, à Bern, on refuse de prélever la redevance au travers de nos impôts, selon les revenus de chacun.

Tout simplement pour une question de séparation "des pouvoirs". Si la redevance était encaissée directement à travers les impôts, cet argent passerait dans la globalité des revenus et le financement des médias se ferait à travers la globalité des dépenses de la Confédération.

Ce qui ferait que la Confédération financerait directement les médias...ce qui poserait un énorme problème d'indépendance, rédactionnelle entre autres. Les médias audiovisuels deviendraient des médias d'Etat.

Actuellement, la redevance permet un financement publique des médias via la perception prévue dans la loi. Mais c'est Monsieur et Madame tout le monde ainsi que les entreprises qui payent, ce n'est pas la Confédération.

Imagine un énorme scandale au niveau des Chambres fédérales ou du Conseil fédéral ou de l'administration....les pressions seraient énormes pour une rédaction de ne pas faire sortir l'info si les médias dépendaient directement de l'Etat, alors que maintenant, le financement par la population amène une certaine indépendance.

@steph_dn_FX

Je comprend tout à fait, cependant si la RTS et les médias sont garants de la cohésion nationale, comme souvent répété, ces derniers devraient être en partie financés par nos impôts. On ne devrait pas complètement abandonner cette cohésion à des groupes privés...

Quant à l'independance des médias ne suffirait-il pas que les médias soient semi-privés ou gérer par un groupe éthique indépendant afin d'assurer cette indépendance ?
On pourrait tout à fait limiter le pouvoir d'action du gouvernement sur les médias, non ?

@mnms

Ton idée d'assurer et contrôler une indépendance par un groupe éthique serait à mon avis tout à fait envisageable.

Le système actuel n'est pas parfait et pourrait être changé...il sera certainement adapté quoi qu'il en soit dans les prochaines années. Le mode de perception évoluera peut-être également. Mais cette initiative ne cherche pas à changer le système, elle demande la suppression pure et simple d'un financement publique des médias audiovisuels.

Le fait est qu'avec la nouvelle LRTV votée il y a peu, le système change déjà puisqu'on passera de 450.- à 365.- par année. C'est plutôt rare d'avoir des diminutions ces temps...les assureurs maladies voudraient pas s'en inspirer ?!

Coopérative RTS ?

en fait, la SRG SSR est une association: www.srgssr.ch/fileadmin/dam/documents/Organisation/Statuten_SRG_fr.pdf

à laquelle on peut adhérer: www.srgssr.ch/fr/devenir-membre

A quoi pourrait ressembler la SSR après le 4 mars:

https://www.letemps.ch/suisse/quoi-pourrait-ressembler-une-reforme-ssr

ne pas oublier l'international...

avec la télévision: www.letemps.ch/suisse/yves-bigot-service-public-remplit-bien-mission-sadresser-aux-jeunes

et la version 2.0 de Radio Suisse Internationale: www.swissinfo.ch


ps: un bémol aux propos du patron de TV5MONDE: www.cooperation.ch/26+minutes_+voire+beaucoup+plus_

une pensée aux personnes directement concernées:
madeinswitzerland.media/fr/2018/03/01/les-employe-e-s-de-laudiovisuel-public-grands-absents-de-la-campagne-no-billag

Vers un rejet de l'initiative environ à 70% http://www.rts.ch/info/suisse/9369452-vers-un-non-a-71-a-no-billag-selon-la-deuxieme-projection-nationale.html

Le débat n'est pas clôt http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/Le-rejet-de-l-initiative-ne-cl-t-de-loin-pas-le-dossier-23065295

Mais ils veulent quoi ces couillons ?

Remplacer Darius Rochbin par ca ?

trouvé sur le site de Radio-Canada:

Une attitude qui fâche Laurent Wehrli, maire de la ville de Montreux et président du comité de défense du service public en Suisse francophone. « Si on laisse passer cette notion du “je paye ce que je consomme”, alors demain, les jeunes qui ne font pas l’université ne voudront plus que l’on paie pour ceux qui font l’université. Ces mêmes jeunes qui ont lancé cette initiative sont quand même très heureux d’avoir fait des études en ne payant que très peu. »

Ayant consulté le TXT de RTS 1 en ligne, c'est NON à l' initiative NO BILLAG.

Tsubasa a écrit:La chaîne de Bolloré Canal+ en a parlé. Dans l'émission médias Le Tube(l'une des rares émissions que je regarde de la chaîne.) il y'a eu un reportage au sujet de l'initiative No Billag:

Le point positif de cette votation est que pour une fois ,ça fait parler de la Suisse chez le pays voisin

Surtout chez CANAL+, il n' est pas question de supprimer "leur redevance " en abonnements, mais au contraire, de l' augmenter, et le montant atteindra l' équivalent de ce que vous payez en Suisse, comme redevance.

Comment reconnait t' on les Suisse à Paris, ce sont les seuls qui répondent au sondages( Baptiste LECAPLAIN )

La réaction de la SSR au vote No Billag

Le rejet de l'initiative "No Billag" est "un signe fort pour le service public et les radios et télévisions régionales privées", a déclaré Gilles Marchand, directeur de la SSR. Celle-ci a pris note des critiques et "ne reste pas immobile": elle engage un plan d'économies de plusieurs dizaines de millions de francs.

La SSR va évoluer, a assuré son directeur devant les médias à Berne. La SSR réduira ses budgets pour s'adapter à la baisse des recettes de la redevance, à leur plafonnement et à l'évolution des revenus commerciaux. Ce plan "d'efficience et de réinvestissement" de 100 millions de francs sera mis en oeuvre dès 2019 et sur cinq ans. Il est constitué d'économies nettes pour 80 millions environ et de réinvestissements pour 20 millions, a détaillé le patron de la SSR.

Des emplois seront également touchés, a concédé Gilles Marchand. "La SSR va s'entretenir avec les partenaires sociaux et communiquera en temps voulu."

Coûts de production visés

Les économies toucheront d'abord les processus de production, les infrastructures, la technique, la distribution et les frais administratifs. La concession oblige la SSR à répercuter 50% des revenus de la redevance dans le domaine de l'information, a-t-il ajouté.

Des "missions prioritaires"

Le plan permettra à la SSR de se concentrer davantage sur "trois missions prioritaires": fournir une information indépendante et équilibrée dans les quatre langues nationales, proposer des productions culturelles diversifiées - notamment dans le domaine du film et des séries suisses, et adapter son offre numérique aux besoins de la société grâce à une plate-forme multilingue.

La SSR se concentrera donc à l'avenir sur son mandat de base, tout en tenant mieux compte de la situation des médias privés suisses. Dès 2019, la SSR n'interrompra plus les films diffusés par des blocs publicitaires. Et pour mieux profiler son offre numérique, elle ne publiera plus de textes sans lien avec de l'audio ou de la vidéo sur ses sites d'information.

Régie Admeira évoquée

La SSR cherchera aussi plus activement toute collaboration utile avec les autres médias suisses. Dans le domaine commercial, elle prend acte du maintien de l'interdiction de la publicité online et ne proposera pas de publicité ciblée au niveau régional, même si la régulation l'y autorise un jour.

Elle reste aussi ouverte à toute solution "constructive" concernant sa participation dans la régie Admeira. La co-entreprise publicitaire de Swisscom, de la SSR et de l'éditeur Ringier, lancée en avril 2016, a défrayé la chronique. Les éditeurs privés ont dénoncé une distorsion de la concurrence. La SSR propose notamment de favoriser l'arrivée de nouveaux actionnaires au capital de la société.

Archives en libre accès

La SSR ouvrira par ailleurs un accès libre à ses archives d'information. Elle s'engagera aussi, avec ses partenaires privés, dans le lancement d'une plate-forme nationale pour toutes les radios suisses, publiques comme privées. La SSR prolongera en outre son contrat avec l'ats aux conditions actuelles jusqu'à fin 2019.

Si vous avez regardé les infos sur la RTS ce soir, ca sent le roussi aussi pour France Television,  Macron veux couper le budget des chaines public....

Enfin il y a quand meme le CEO de la RTBF qui a félicité la RTS et les électeurs  d'avoir su se défendre contre cette bande d'andouille.... vu aux infos Belges.